On connaît le refrain des résolutions de nouvelle année, « j’arrête de fumer », « je veux perdre du poids », « ce coup-ci, je me mets au sport », « c’est décidé, je change de boulot »… et puis plus rien… ça tombe à l’eau.
Et si elles ne tombaient pas à l’eau nos résolutions, et si elles servaient à quelque chose quand même ?
On peut voir le 31 décembre comme une frontière, mais aussi comme le symbole universel du temps qui passe : avant nous sommes en 2023, après en 2024, les réglementations font que de choses changent, mais globalement tout reste identique.
Peut-être avons-nous un peu plus en conscience ces jours-ci que mener notre chemin nous appartient, et que nous pouvons donc prendre des résolutions pour le modifier : faites-le !
Et ne vous en voulez pas si vous ne parvenez pas à mettre en place vos résolutions du 1er janvier : bien au contraire chérissez-les, laissez-les germer dans votre esprit, si vous n‘entamez pas votre première leçon d’italien maintenant, ou que vous ne vous mettez pas au yoga, si vous le faites un 23 juin, ou un 1er janvier des années 30, l’essentiel, c’est que vous le faites un jour.
Les résolutions sont à chérir, parce que de toutes les façons elles s’engramment, et finissent par s’installer le temps venu.
De ci, de là, vous lirez des critiques des résolutions de nouvelle année, rarement mises en oeuvre ; du coup, dans notre société où l’immédiateté et le succès priment, cela est considéré comme un échec, mauvais pour le moral.
Je suis en désaccord avec cela : dès lors que vos résolutions concernent des objectifs atteignables, même si vous ne les avez pas installées, conservez-les. Ayez de l’indulgence pour vous-mêmes, et dîtes-vous que les choses se feront quand elles devront se faire.
Vous n’arrivez pas à arrêter de fumer ? A perdre du poids ? A vous mettre au sport ? Vous procrastinez quand vous pensez à vos projets ? S’il n’y a pas d’urgence médicale, professionnelle, dîtes-vous que ce n’est pas grave, et gardez l’objectif en vue !
Vous fumez depuis 35 ans, si vous arrêtez le 3 juin au lieu du 1er janvier, franchement, il est où le problème ?
Gardez vos résolutions, chérissez-les, et laissez le temps, avec tendresse pour vous-même, à tout ce qui a besoin en vous de changer d’apprendre ce nouveau chemin.
Mais surtout, n’abandonnez pas !
Et venez en parler : cela aussi peut faire partie du chemin !