
Quand je dois expliquer mon métier, j’aime bien comparer le monde « psy » à celui de la médecine.
Quand on se sent inconfortable dans sa digestion, tout le monde a son petit truc pour agir, souvent issu de sa tradition familiale, pour certaines familles ce sera l’eau du riz, pour d’autres de l’eau gazeuse et du repos. Si ça ne va pas, on va à la pharmacie demander conseil. Mais si ça continue à ne pas aller, on ne va pas directement prendre rendez-vous avec un gastro-entérologue au CHU, on passe d’abord par la case « médecin généraliste ».
De la même façon, quand on a besoin d’aide pour arrêter de fumer, pour perdre du poids ou parce que l’on a un vague-à-l’âme depuis quelques semaines, une fois épuisées les traditions familiales, et les conseils de l’entourage, on ne va pas consulter en hôpital psychiatrique, et c’est plutôt bien vu. La série « En thérapie » a montré que l’on peut pousser la porte d’un cabinet d’un psy, et de plus en plus de personnes le font. Mais il manque encore le réflexe d’aller voir un professionnel « quand ça va pas bien », alors que pouvoir parler sans craindre le jugement fait déjà un bien fou.
Ma profession c’est cela, c’est parler avec vous de ce que vous voulez changer, parler avec vous de comment vous pouvez changer. Ici, on ne reste pas de longues séances sur le « pourquoi » de votre situation actuelle, mais sur le « comment » vous pouvez en changer, si vous le désirez.
Je ne sais pas si avec vous nous obtiendrons le meilleur résultat possible, mais une chose est certaine, c’est que je ferai tout pour vous aider à l’atteindre !
Pour cela, plusieurs techniques pour lesquelles j’ai été formé sont à ma disposition, comme celles issues des écoles californiennes les plus réputées, (« programmation neuro-linguistique », PNL), ou celles de l’hypnose ericksonienne.
La transe hypnotique profonde est est une des ces techniques, elle n’est pas nécessaire à chaque séance. Il existe de très nombreux niveaux de transe, à l’exemple de la transe conversationnelle, où le simple fait d’échanger sur votre seule situation, dans un cadre de confidentialité, au calme, créé un « état de conscience modifié », ce qui est la définition de l’état hypnotique.
Nous aurons parfois recours à la transe le plus profonde pour vous, mais ce ne sera pas systématique à chaque séance.
Notez bien que ces techniques ne sont pas de la magie : si profondément vous ne souhaitez pas changer, ou si les conditions du changement sont extérieures à vous, alors venir me voir ne vous sera peut-être pas utile. C’est pourquoi lors de la 1ère séance, je vérifierai avec vous, avant toute chose, si votre objectif de changement est personnel et réaliste.
Je rappelle enfin que l’hypnose, les thérapies brèves, ne sauraient en aucune façon remplacer ou suppléer un traitement médical, psychiatrique ou chirurgical : la priorité pour la personne concernée est alors d’entamer ou poursuivre un parcours de soins, auquel une thérapie brève peut venir en soutien.